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De lamentazione :

l'exploration des Lamentations de la fin du Moyen Age à la Renaissance

Compositions : St-Martial de Limoges, Gaulcem Faidit, Notre-Dame de Paris, Alonso Lobo, Carlo Gesualdo, Jean-Paul Rigaud, Ola Gjeilo

Effectif : 6 voix mixtes a cappella

La partie profane de ce concert s’articule autour d’un genre particulièrement riche durant la période carolingienne : le planctus. C’est dans les manuscrits de l’abbaye St-Martial de Limoges que se trouvent ses premiers témoignages. Le plus ancien, le Planctus cygni, prend la forme d’une simple séquence dont la mélodie date du IXe siècle.

 

Le planctus est repris par les troubadours sous le terme occitan de planh dans une forme strophique. C’est le cas du planh chanté à l’occasion de ce programme ; le premier de Gaucelm Faidit (1150-1220) « Fortz chauza es que tot lo major dan » sur la mort de Richard Cœur de lion.

Pour sa partie religieuse, le programme est construit autour de l’office de la Semaine Sainte avec, en particulier, des extraits des somptueuses répons polyphoniques « Tenebrae Responsoria » composées et publiées par Carlo Gesualdo en 1612.

Carmina burana

Compositions : Codex buranus, Jean-Paul Rigaud, Caroline Marçot

Effectif : 3 musiciens

Non ! Il ne s’agira pas des Carmina burana de Carl Orff, entendues et ré- entendues sur scène, dans les films, les publicités et qui n’ont repris aucune des musiques du manuscrit original. Mais ce concert explore cet exceptionnel recueil de 318 chants essentiellement profanes : des satires, des poèmes moralisants didactiques, des chants d’amour, des vers sur l’alcool et le jeu... des chants recueillis par des étudiants itinérants qui nous montrent un Moyen Age haut en couleurs loin des clichés qui continuent de lui coller à la peau.

Ce concert est le fruit de rencontres de trois musiciens d’univers musicaux différents : Jean-Paul Rigaud au chant médiéval, Pierre Blanchut au santour oriental et Guillaume Barraud à la flûte indienne. C’est le reflet des Carmina burana, construire une œuvre à partir des rencontres faites sur le chemin, en cours de route et agréger ces mondes piochés à l’heureux hasard pour partager un moment musical, un instant de vie.

Anachronos

En coproduction avec la Compagnie Sous la peau, Claude Brumachon / Benjamin Lamarche

Effectif : 4 danseuses, 4 voix a cappella

Anachronos s’aventure sur les traces de la naissance du rythme de l’École Notre-Dame (fin du XIIe siècle). Une pièce chorégraphique pour quatre danseuses de Sous la peau et quatre chanteurs a capella de l’ensemble Beatus.

Écouter les chants dans ce qu’ils expriment de puissance, oublier le religieux pour en faire ressortir une image contemporaine d’un moyen âge imaginaire. Et féminin. Mais pas ce féminin attendu. Un féminin qui puise dans l’iconographie et le sculptural de l’an mil !

Ce que la sorcière et la femme aimante, ce que la gargouille et l’animal, ce que la guerrière et l’archère, la chasseresse et la païenne, ce que reines et princesses, la gueuse et la lépreuse, la preuse et la vierge, la putain et la folle, la fille et la mère, la nonne et l’amoureuse, ce que la brûlure de la vie laissent comme écorchures dans nos gestes dansés.

Lux lucis :

les chants de la lumière

Compositions : chants grégoriens issus de l'abbaye de St-Denis, polyphonies de St-Martial de Limoges, Notre-Dame de Paris, Shahab ai-Din Sohrawardi

Effectif : 6 voix mixtes a cappella

Le programme est né d’un coup de cœur, d’une rencontre forte et prolifique entre trois hommes du Liban, d’Iran et de France, et de trois traditions de musique sacrée : chant byzantin, chant persan et chant grégorien. Taghi Akhbari, Georges Abdallah, Jean-Paul Rigaud et ses chanteurs de l’Ensemble Beatus explorent ensemble les racines communes de la musique sacrée qui proviennent de nos origines.
L’Ensemble Beatus revisite le répertoire ancien, ouvre les portes vers l’Orient et mélange les genres. Cette création rend cette musique moderne et nous aide à rendre vivant le Moyen Âge. Le programme rassemble plusieurs fêtes évoquant la lumière : Noël, Pâques ou encore la fête de Saint-Jean l’évangéliste.

Amours épiques :

histoire des récits amoureux de Chrétien de Troyes à Tolkien

Compositions : Chrétien de Troyes Guillaume IX, Rigaud de Barbezieux, François Villon (texte), J.R.R. Tolkien (texte), Jean-Paul Rigaud

Effectif : 1 chanteur, 1 harpe

C’est sous l’impulsion des trouvères et troubadours que le mot Amour s’est défini dans la langue française (en concurrence avec amitié) comme le sentiment individualisé, le plus souvent à caractère passionnel, que nous connaissons encore de nos jours. Dans cette continuité, l’ensemble Beatus est allé puiser au sein de ce vaste répertoire qu’est l’amour courtois les chants les plus beaux et les histoires les plus épiques. Des histoires d’amour qui finissent mal en général mais nous font du bien le temps qu’elles durent.

Histoire de la dent mystérieuse de Jean-Baptiste

D'après Abbés de Pierre Michon

Compositions : St Martial de Limoges, Polyphonies anglaises, André Caplet, Samuel Barber

Effectif : 3 chanteurs, 1 comédien
Technique : mise en lumière et espace quadrifrontal

Ça y est ! On a rapporté de Terre Sainte le crâne de Jean-Baptiste ! Du plus humble au plus puissant, tout le monde est réuni autour de ces os, mais alors... une de ses dents disparaît. On va la suivre, elle et ses porteurs, et voir apparaître les vies minuscules de petites gens à l’humanité éblouissante.

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